Associations, investisseurs : régions sensibles, Israël, sécurité

Les investissements dans les territoires palestiniens occupés restent un sujet sensible. De plus, les sociétés qui s’engagent dans cette voie s’exposent tout simplement à se retrouver en violation du droit international. Elles font l’objet de pressions de la part d’organisations de défense des droits humains. Les firmes qui ont des activités dans le secteur de la surveillance font l’objet d’une attention particulière. Pour ne pas prendre de risque, en mars 2020, Microsoft a, par exemple, décidé de vendre sa participation dans AnyVision, une start-up israélienne de reconnaissance faciale.

L’entreprise spécialisée dans la sécurité G4S est la cible de nombreuses ONG pour son implication dans des situations de violation des droits humains dans plusieurs pays. En 2012, une campagne a été lancée contre elle pour soutenir la grève de la faim menée par des prisonniers politiques palestiniens. Après cette opération, plusieurs investisseurs ont vendu leurs actions G4S, qui s’est retirée en 2016 du système carcéral israélien, des points de contrôle militaires et des colonies illégales. Mais elle a conservé des participations dans des activités controversées comme Policity, l’école de police israélienne. Allied Universal a acheté G4S en 2021. Le 25 mai 2023, G4S a finalement choisi de vendre sa participation dans Policity, et plus largement de quitter Israël. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), principal actionnaire d’Allied Universal, semble avoir eu un rôle déterminant dans cette décision.