L’assemblée de Vivendi du 21 avril a duré 3h00 (deux heures pour la présentation, 50 minutes pour les échanges, 10 minutes pour les votes). Relevons deux initiatives intéressantes pour commencer, et qui pourraient être généralisées dans les assemblées des autres sociétés : l’incrustation, en médaillon sur l’écran, d’une personne traduisant en langage des signes les propos tenus par les intervenants, et une mention par le commissaire aux comptes des travaux qu’il a menés au titre de sa mission portant sur les informations sociétales, sociales et environnementales contenues dans le rapport de gestion. Les questions relatives à la RSE ont été abordées à deux reprises (une dizaine de minutes en tout). Par le secrétaire général du groupe qui a consacré environ quatre minutes aux principaux sujets spécifiques à l’activité du groupe, et par Cathia Lawson-Hall, membre du conseil de surveillance et présidente du comité d’audit, qui a notamment décrit les travaux menés par le comité d’audit sur le thème de la RSE. Une douzaine d’interventions ont animé les débats (dont deux questions écrites). Les trois premières questions pouvaient donner l’impression d’un débat bien rôdé, voire bien préparé (questions et réponses courtes, classiques, précises). Elles ont été suivies par deux interventions qui ont permis au président de décrire la situation du groupe Canal+ et de donner sa vision sur son avenir. Sujet qui, au final, a monopolisé 30 % du temps consacré aux débats. Trois questions de nature ESG ont, toutefois, été posées (dont les deux questions écrites), à savoir la place des femmes dans le groupe, l’indépendance éditoriale des médias appartenant au groupe, la représentation des clients dans le conseil d’administration.