Dans la foulée de l’annonce de lourdes pertes dues à d’importantes dépréciations d’actifs (8,4 milliards d’euros, principalement dans les activités de l’exploration-production de gaz de pétrole et le gaz naturel liquéfié), l’énergéticien français Engie a précisé son plan pour devenir le « leader de la transition énergétique dans le monde » : accélérer la cession des actifs thermiques, investir dans les activités bas carbone et surtout dans l’aval (efficacité énergétique, renouvelable décentralisé, réseaux de chaleur et de froid), investir dans les technologies émergentes et le digital. Deux questions se posent toutefois : d’une part, jusqu’où la société va-t-elle mener sa transformation et quel sort va-t-elle réserver à son pôle nucléaire, et d’autre part, ce timing de transformation n’est-il pas un peu tardif ?