La COP27 s’est terminée le 26 novembre 2022 sur un sentiment d’amertume, voire de dépit. Comme d’habitude, sommes-nous tentés de dire. À l’exception d’une avancée de dernière minute : la création d’un mécanisme de financement des pertes et dommages pour les pays les plus vulnérables. Il s’agissait d’un pas très attendu. Il reste maintenant à entrer dans le concret, à fixer le montant de ce fonds ainsi qu’à déterminer qui l’alimentera et qui en bénéficiera. Ce n’est pas gagné. Mais les grands rendez-vous ne sont pas annuels, ils sont quotidiens. Ainsi, en Australie, le premier énergéticien du pays pourrait infléchir sérieusement sa stratégie. Aux États-Unis, les caisses de retraite pourront gérer leurs actifs en prenant en compte des critères ESG. Aux Philippines, les communautés sont parvenues à évincer un projet de centrale au gaz… Chaque jour, partout dans le monde, les petits pas se cumulent. Malheureusement pas encore assez vite pour atteindre les objectifs espérés.