À la suite d’une décision de la Haute Cour de Makhanda (Afrique du Sud) le 28 décembre 2021, Shell a dû provisoirement mettre un terme à son étude sismique le long de la Wild Coast. Les plaignants ont fait valoir que la prospection sismique serait dévastatrice pour l’environnement marin et nocive pour les communautés. Les organisations We Are South Africans et Legal Resources Center, impliquées dans cette affaire, se sont tournées vers un autre cas. Le 13 janvier 2022 elles ont adressé une lettre de mise en demeure à la société de géophysique australienne Searcher Seismic pour lui réclamer de ne pas engager son étude sismique au large de la côte ouest sud-africaine. Elles estiment que l’entreprise n’a pas correctement consulté les parties concernées quant à la demande de permis et au processus d’autorisation environnementale. Elles veulent que Searcher Seismic obtienne une autorisation environnementale en vertu de la loi nationale sur la gestion de l’environnement. Si la firme envisageait de poursuivre l’enquête, une requête en référé serait portée devant un tribunal de grande instance pour l’interdire.