Selon une étude publiée, le 20 janvier, dans The Lancet Planetary Health, des dizaines de milliers de citadins européens meurent prématurément chaque année en raison de la pollution de l’air. Les chercheurs ont calculé le risque de décès prématurés dus à deux polluants (le dioxyde d’azote et les particules fines) dans 858 villes européennes. D’après leurs calculs, quelque 51 000 décès prématurés dus aux particules fines et 900 dus au dioxyde d’azote pourraient être évités chaque année si les villes réduisaient les polluants aux niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils ont également créé un outil disponible sur Internet qui permet de situer la ville selon sa qualité de l’air et le nombre de décès qui pourraient être évités. Brescia est la ville où le taux de particules est le plus élevé, suivie de Milan. Turin concentre le plus fort taux de dioxyde d’azote, mais Madrid supporte le plus important pourcentage de décès naturels dus à ce polluant (7 %).