Le Boston Common Asset Management, une société de gestion américaine qui n’offre que des produits de placement socialement responsables, a réalisé une étude sur la prise en compte du critère climatique par 45 des plus grandes banques mondiales (61 banques ont été interrogées, 45 seulement ont répondu). Cette étude, soutenue par 80 investisseurs, représentant 500 milliards de dollars sous gestion, dont les français Mirova et Natixis Asset Management, met en évidence un large écart entre les pratiques des établissements et leur potentiel en matière de soutien à la transition vers un avenir à basse teneur en carbone. Parmi les conclusions, on relève que de nombreuses banques n’évaluent pas correctement les risques carbone liés à leurs activités de prêt ou de souscription ou ne réalisent pas de tests de résistance liés au risque climatique, que la plupart des établissements n’ont pas d’objectif quantitatif en matière de financement de projets d’énergie renouvelable ou ayant un but d’efficacité énergétique, et que si près de la moitié des compagnies listent les opportunités offertes par la problématique climatique, rares sont celles qui définissent ce qu’elles appellent « technologie propre » ou « énergie propre ».
http://bostoncommonasset.com/documents/ImpactReport-2015-10-Banks_ClimateChange.pdf