En Espagne, la sortie programmée du charbon (pour cause de directive européenne, d’objectifs dans les énergies renouvelables ou pour manque de compétitivité de ce combustible) pose, comme partout, la question des emplois. Le 17 avril, deux syndicats espagnols (CCOO de Industria et UGT-FICA) ont conclu un accord avec le gouvernement et les exploitants des centrales (Endesa, Iberdrola, Naturgy) pour assurer une transition juste. La fermeture de douze des quinze centrales exploitées par ces entreprises affectera 1 300 salariés directs et 1 000 personnes employées par des sous-traitants. L’accord prévoit une recherche active d’investisseurs pour développer des projets dans les régions concernées, le maintien dans l’emploi, le recrutement des salariés des entreprises auxiliaires, un soutien à la reconversion, des primes versées aux entreprises extérieures qui recruteront les travailleurs de plus de cinquante-deux ans… Un comité de suivi va être créé.