Dans une lettre adressée au gouvernement britannique, le Congrès mondial ouïgour (WUC) et le Global Legal Action Network (GLAN) ont déclaré qu’il y avait « des preuves accablantes » que les Ouïgours étaient victimes de travail forcé dans l’industrie cotonnière chinoise (plus de 80 % du coton chinois provient du Xinjiang, une région du nord-ouest qui abrite quelque onze millions de Ouïgours). Ils ont exhorté la Grande-Bretagne à mener une enquête et à suspendre les importations de coton de la région, à moins que les entreprises ne puissent prouver que ces produits ne sont pas issus du travail forcé. Cette initiative fait suite à une série d’articles dans la presse internationale, en novembre dernier, soupçonnant certaines marques de vêtements de ne pas prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que leurs approvisionnements n’étaient pas réalisés par le biais du travail forcé (IE n° 312).