Les études qui dénoncent l’excès de production agroalimentaire d’origine animale comme un facteur majeur de la déforestation et du dérèglement climatique se multiplient (voir IE). Et les initiatives pour freiner cette tendance aussi. Les entreprises de ce secteur sont du reste elles-mêmes menacées par les effets du changement climatique. Le réseau mondial d’investisseurs engagés FAIRR a mis à jour son indice Protein Producer Index. Il classe 60 des plus importants producteurs mondiaux de protéines animales cotés en prenant en compte des critères comme les émissions de gaz à effet de serre, la déforestation, la gestion de l’eau, l’utilisation d’antibiotiques, le bien-être animal, la sécurité des travailleurs et les investissements réalisés dans les protéines végétales. Sur ces 60 sociétés, 39 présenteraient un risque élevé (dont le producteur de volailles et de plats préparés français LDC) et 16 un risque moyen.