Le 27 mai, dix ONG et organisations syndicales ont assigné en justice la société Bolloré SA. Elles demandent au tribunal de Nanterre de contraindre l’entreprise à respecter l’engagement qu’elle avait pris, en 2013, d’intervenir auprès de l’une de ses sous-filiales, Socapalm, afin que cette dernière instaure un plan d’action pour répondre à diverses violations des droits des travailleurs et des riverains relevés autour et dans ses plantations au Cameroun (voir IE). L’avocat du groupe a réagi auprès de l’AFP en précisant que Bolloré ne possédait « que 9,35 % du capital de cette plantation camerounaise » et avait « constamment exercé son influence auprès de Socfin [société détenue à plus de 39 % par Bolloré SA et qui contrôle indirectement Socapalm] ». Le dernier rapport annuel de Bolloré indique toutefois que le pourcentage d’intérêt détenu par Bolloré SA dans Socapalm se monte à 21,48 %.