Une grève a touché les installations de Total en République du Congo (Congo-Brazzaville) entre le 12 juillet et le 14 juillet dernier. Les employés demandaient notamment la levée du blocage des prêts à taux zéro et le versement de leurs primes d’intéressement. Un compromis a finalement été trouvé entre la direction, les grévistes et le gouvernement congolais. Présent depuis 1969 dans le pays, le groupe français (Elf à l’époque) emploie plus de 1 300 salariés au Congo et extrait 60 % de la production nationale de pétrole. Total est moins présent en Mauritanie, où il entend toutefois s’impliquer dans l’exploitation d’hydrocarbures (il dispose, pour l’heure, de trois permis d’exploration). La compagnie gère également 38 stations-service dans ce pays, où elle emploie 60 salariés. Ces employés se sont précisément mis en grève le 12 juillet en réclamant le paiement des heures supplémentaires et des arriérés de salaire et en dénonçant le recours à une main-d’œuvre non qualifié. Au 30 juillet, aucun accord n’a encore été trouvé.