La société de gestion d’actifs Axa IM, filiale du groupe Axa, a édité une méthodologie d’analyse des pays selon des critères ESG (environnement, social, gouvernance) pouvant s’appliquer à la gestion des portefeuilles constitués d’obligations d’Etat. Cette méthodologie a, par exemple, permis d’identifier dix pays présentant un risque de réputation élevé (Azerbaïdjan, Biélorussie, Belize, îles Caïmans, Equateur, Irak, Nigeria, Pakistan, Panama, Venezuela) sur un univers d’investissement composé de 57 pays émergents. La méthode permet aussi de différencier les Etats en fonction de critères comme les émissions de CO2, le niveau d’éducation, la santé de la population, le niveau de vie, la démocratie, la stabilité politique, le contrôle de la corruption, la ratification de conventions internationales, etc. Selon Axa, une analyse qui tient compte de ces critères génère un impact sensible sur la composition du portefeuille, qui non seulement affecte peu les caractéristiques clés du portefeuille (comme la qualité et la duration), mais peut également conduire à une surperformance financière.