Le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis et la ministre de la Santé du Pakistan, Saira Afzal Tarar, ont signé le 11 mai dernier un protocole d’entente pour favoriser l’accès de la population pauvre du pays à des traitements contre certaines maladies non transmissibles (cancer du sein, diabète, maladies respiratoires et cardiovasculaires). Il s’agit du quatrième pays, après le Kenya, l’Ethiopie et le Rwanda, avec lequel Novartis signe un tel accord dans le cadre de son programme Novartis Access, lancé en 2015 afin d’aider les Etats et les ONG à fournir des traitements à bas coût pour les maladies non transmissibles dans les pays à revenu bas ou intermédiaire. Ces maladies se développent rapidement dans les pays émergents, en particulier parmi les populations pauvres. Ainsi, au Pakistan, elles seraient chaque année responsables du décès de 20 % des personnes âgées de 30 à 70 ans. Le 31 décembre 2015, le Premier ministre pakistanais a engagé un plan destiné à offrir une assurance minimale aux personnes touchant moins de 2 dollars par jour, ciblant en premier lieu des maladies telles que le diabète, le cancer, les maladies cardiaques ou le VIH.