Dans un rapport datant de février 2013 et intitulé Seeds of Destruction, la Rainforest Foundation UK alerte la communauté internationale sur le transfert progressif de l’exploitation de palmiers à huile d’Indonésie et de Malaisie vers le Bassin du Congo (Cameroun, République démocratique du Congo, Congo…). L’organisation indique que quelques acteurs majeurs malaisiens, singapouriens, srilankais et indonésiens de l’industrie ont déjà annoncé plusieurs projets correspondant à près de 1,6 million d’hectares (la superficie de trois départements français) dans la zone. Selon la Rainforest Foundation, des prix de la terre et de la main-d’œuvre moins élevés et un accès plus facile au marché européen expliqueraient en partie ce transfert. Le développement non contrôlé de la production d’huile de palme a des conséquences sociales et environnementales graves, comme la déforestation, l’affaiblissement de la biodiversité, l’augmentation des émissions de gaz carbonique, les conflits avec les populations autochtones à propos des droits fonciers, la pollution des ressources en eau, les mauvaises conditions de travail… Ce thème, souligné par un nombre de plus en plus important d’organisations écologistes, devrait probablement prendre de l’ampleur au cours de l’année 2013.