Air Liquide a annoncé, le 28 octobre, la naissance d’une coentreprise, en partenariat avec Toyota Tsusho Corporation, afin de participer à la création des infrastructures de distribution d’hydrogène au Japon. En septembre 2009, sept constructeurs automobiles (dont Renault-Nissan) avaient signé une lettre commune, dans laquelle ils affirmaient leur intention de fabriquer d’ici à 2015 un nombre conséquent de véhicules à hydrogène. Mais, comme pour l’histoire de la poule et de l’œuf, sans réseau de distribution, pas de voitures en circulation, et vice versa. Aujourd’hui, on compte un peu plus de 200 stations de distribution d’hydrogène en service dans le monde (notamment aux Etats-Unis, en Allemagne, au Japon et en Corée du Sud) et l’Allemagne a annoncé dernièrement la construction de 400 stations d’ici à 2023 dans le cadre du projet H2 Mobility, auquel Air Liquide participe également. Le Japon, de son côté, s’est fixé un objectif de 100 stations d’ici à 2015, soit quatre fois le nombre de stations actuellement en service, avec le soutien du gouvernement qui participera à hauteur de 50 % au financement des infrastructures, dont le coût unitaire est estimé à 3,7 millions d’euros.