Selon le Journal of Epidemiology & Community Health, une revue britannique, la diminution de l’exposition aux perturbateurs endocriniens réduirait la prévalence du diabète de type 2 chez les personnes de plus de soixante-dix ans. Les chercheurs ont mesuré l’exposition de près de 1 000 personnes à quatre types de perturbateurs endocriniens. Selon leurs calculs, diminuer de 25 % l’exposition simultanée à ces quatre composés chimiques réduirait de 13 % les cas de diabète. Après les craintes liées au bisphénol A, c’est donc l’effet « cocktail », soit l’exposition à différents types de molécules chimiques ayant des effets démultipliés sur la santé une fois combinées, qui est mis en évidence. L’extrapolation des résultats montre qu’à l’échelle de l’Europe, on pourrait éviter plus de 150 000 cas de diabète de type 2 et réaliser 4,5 milliards d’euros d’économies.