Des chercheurs de l’université Tufts (près de Boston) ont analysé 100 millions de données médicales recueillies entre 1991 et 2006 auprès de résidents américains âgés de 65 ans ou plus. Leurs conclusions, retranscrites dans la revue américaine Journal of Public Health Policy du 12 septembre 2016, indiquent que les éléments pathogènes séjournant dans les canalisations de distribution d’eau potable seraient à l’origine de 617 291 cas d’hospitalisation sur cette période, représentant un coût annuel moyen de 600 millions de dollars. Selon les chercheurs, les dépenses annuelles pourraient désormais atteindre 2 milliards de dollars. Par ailleurs, les coûts se rapportant au traitement de bactéries résistantes aux antibiotiques, dont la concentration pourrait être favorisée par la vétusté de certaines installations, seraient supérieurs de 20 % à ceux liés aux bactéries non résistantes.