A l’occasion du sommet des Nations unies sur le climat, en septembre 2014, trois pays (l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Norvège) s’étaient engagés, dans une déclaration commune publiée le 23 septembre, à « encourager l’émergence d’engagements nationaux qui soutiennent le développement de chaînes d’approvisionnement sans déforestation, y compris à travers des politiques d’achats publics durables de denrées telles que l’huile de palme, le soja, le bœuf et le bois ». A la suite d’une recommandation de sa commission permanente sur l’énergie et l’environnement, le Parlement norvégien s’est prononcé, le 26 mai dernier, en faveur d’un engagement en ce sens dans le cadre du plan d’action gouvernemental sur la biodiversité. Le gouvernement va maintenant devoir établir des règles pour formaliser la décision du Parlement en matière d’achats publics. La Norvège est ainsi le premier Etat au monde à prendre une telle décision. Les parlementaires ont également demandé que le gouvernement soit attentif à la protection de la biodiversité dans le cadre des investissements réalisés par le Government Pension Fund Global, le plus important fonds souverain au monde.