Comme lors de chacun des événements mondiaux ayant trait aux changements climatiques, le monde de la finance s’est exprimé avant l’ouverture du sommet du 23 septembre à New York. 340 institutions financières, représentant 24 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, ont publié une déclaration commune par laquelle elles soulignent la nécessité « d’une réorientation sans précédent des investissements de l’économie d’aujourd’hui vers l’économie bas carbone de demain ». A cet effet, elles réclament de la part des gouvernements qu’ils établissent des mécanismes qui fixent un prix du carbone qui soit « stable, fiable et économiquement significatif ». Dans l’attente, les signataires pourraient aussi, pourquoi pas, s’engager à rendre publique l’évolution des « rejets de gaz à effet de serre » de l’ensemble des produits de placement qu’ils offrent, ce qui fournirait aux souscripteurs un critère supplémentaire pour sélectionner leurs placements.