Pour l’administration Trump, les GES ne constituent pas un danger pour la santé : il n’y a donc pas lieu de réglementer leurs rejets

Ce n’est plus un secret pour personne, l’administration Trump cherche à redonner un élan aux énergies fossiles, à discréditer les partisans de la lutte contre le changement climatique et à faire disparaître les outils susceptibles d’appuyer les initiatives de ces derniers. Les actions ne se comptent plus. Parmi les dernières en date, la proposition faite le 29 juillet 2025 par l’Agence de protection de l’environnement étatsunienne (EPA) d’abroger les normes d’émissions de gaz à effet de serre pour les voitures et les camions.

Le plan de l’EPA s’inscrit dans le cadre d’un projet de règlement visant à annuler le constat datant de 2009 selon lequel les émissions de gaz à effet de serre nuisent à la santé humaine. En effet, ce constat oblige légalement l’agence à réglementer leurs rejets. Son annulation pourrait empêcher les futures administrations de définir des politiques de lutte contre le changement climatique. Le 4 juillet, le One Big Beautiful Bill Act avait déjà sérieusement entamé les possibilités de contrôler les rejets de GES des véhicules, en supprimant les sanctions civiles en cas de non-respect des normes fédérales de consommation de carburant.