La 30e session de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) s’est achevée en Jamaïque le 25 juillet 2025 sans moratoire sur l’exploitation minière en haute mer. Le dernier projet de règlement relatif à l’exploitation commerciale des minéraux des grands fonds marins comporte de nombreux passages devant encore faire l’objet de négociations. Certains États membres souhaitent finaliser rapidement la réglementation. Ils estiment que les retards accentuent le risque d’une exploitation minière en eaux profondes en dehors du cadre de l’AIFM. C’est, d’ailleurs, ce que tentent de faire The Metals Company (TMC) et le gouvernement des États-Unis. D’autres pays veulent d’abord une meilleure compréhension scientifique des risques liés à l’exploitation minière dans les zones situées au-delà des juridictions nationales, et une politique générale de protection de l’environnement marin. À ce jour, 38 pays, dont la France, soutiennent un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins. Les groupes de travail vont poursuivre les discussions sur le projet de code minier d’ici la prochaine session de l’AIFM en 2026.
