Escalade

Le climat international continue à s’alourdir : conflit frontalier entre l’Inde et le Pakistan, tensions militaires entre la Thaïlande et le Cambodge, terrible bras de fer entre la Californie et le gouvernement fédéral… Cela contribue à libérer davantage l’agressivité, y compris sur le terrain des affaires. Aux États-Unis, les protagonistes ne retiennent plus leurs coups. Les arsenaux juridique et réglementaire pour entraver les initiatives des partisans de la RSE et de l’ISR sont fortement sollicités. En France, les tentations d’affaiblir le dialogue actionnarial se font également sentir. Mais dans ce contexte hostile, les intentions pour intégrer plus de social et d’environnement dans l’économie et la conduite des affaires continuent à s’exprimer. En Europe, plusieurs études montrent qu’une majorité d’entreprises estiment que la RSE est un avantage compétitif qu’il ne faut pas abandonner. Aux États-Unis, les anti-DEI (diversity, equity, inclusion) ont essuyé deux cinglants revers aux assemblées générales de Walmart et de Netflix. En Inde, les populations autochtones ont fait valoir leurs droits fonciers face à un projet photovoltaïque. La société civile sud-coréenne s’exprime. La Colombie réclame un traité international sur les minéraux. Pendant ce temps, à Nice, les discussions pour protéger (sauver) les océans s’achèvent…