Qui va payer ?

Comme pour la COP16 sur la biodiversité, la COP29 a buté sur la question du financement. En l’occurrence, celui de l’action climatique en faveur des pays en développement. Ces derniers avançaient des besoins annuels entre 1 000 et 1 300 milliards de dollars d’ici 2035. On est loin du compte, les parties ayant entériné le chiffre de 300 milliards. De plus, la variété des sources susceptibles de contribuer à ce financement pourrait entraîner des débats interminables rendant compliquée sa mise en œuvre. Ces difficultés ne sont pas surprenantes. Dans une démarche liée au développement durable ou à la RSE, elles sont toujours présentes, à tout le moins en filigrane, quand se pose la question de savoir qui va concrètement participer à la répartition de la valeur créée. Les producteurs, les donneurs d’ordres, les intermédiaires, les pouvoirs publics, les consommateurs ?