La COP16 sur la biodiversité s’est ouverte à Cali, en Colombie. C’est l’un des pays du monde où la biodiversité est la plus riche, mais aussi l’un des plus dangereux pour les militants écologistes. Cette COP16 est tout aussi cruciale que les précédentes, d’une part parce qu’elle va traiter de l’épineux, concret et éternel problème du financement, et d’autre part parce que, malgré un début d’éveil des consciences, l’effondrement de la biodiversité se poursuit à un rythme dramatique. De nombreuses solutions de financement seront probablement mises sur la table. Mais toutes ne se valent pas, loin de là. Par ailleurs, l’implication des populations autochtones est incontournable. Elles occupent un quart des terres de la planète, qui abritent 80 % de la biodiversité. Ensuite, il ne faudra pas laisser de côté la biodiversité ordinaire. Sur un autre sujet d’actualité, le Washington Post, célèbre pour avoir révélé le scandale du Watergate ayant conduit à la démission du président des États-Unis Richard Nixon en 1974, a annoncé le 25 octobre 2024 qu’il ne soutiendra aucun candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre. Le prestigieux quotidien est détenu depuis 2013 par l’homme d’affaires Jeff Bezos. Cette décision interroge, une nouvelle fois, sur l’influence du monde des affaires sur la ligne éditoriale des journaux.