Malgré les promesses formulées depuis de nombreuses décennies par les entreprises et les États, un rapport de l’Agence internationale de l’énergie publié le 13 mars a averti que les émissions de méthane restaient à des niveaux records. La lettre Impact Entreprises montre aussi que la sobriété semble n’être encore qu’un vœu pieu chez les Français. Par ailleurs, la puissance de calcul sollicitée par l’intelligence artificielle pourrait neutraliser son apport à la lutte contre le changement climatique. La Securities and Exchange Commission a enfin partagé son règlement sur l’obligation de divulgation des données climatiques. Mais celui-ci est déjà juridiquement contesté. Après une navrante volte-face de dernière minute de certains États européens, la directive européenne sur le devoir de vigilance devrait finalement voir le jour, mais en étant affaiblie. Néanmoins, de nouvelles règles européennes sont sur le point d’être adoptées. Le 5 mars 2024, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord provisoire pour interdire la vente dans l’Union ou l’exportation de produits fabriqués grâce au travail forcé. Pour les associations environnementales, l’accord provisoire concernant la directive sur les émissions industrielles, voté le 12 mars par les eurodéputés, est un pas dans la bonne direction. Le 14 mars, en France, une proposition de loi pour réduire l’impact environnemental de l’industrie textile (mode éphémère, etc.) a été votée en première lecture par l’Assemblée nationale…