C’est compliqué

C’est désormais devenu habituel, il n’y a plus de trêve estivale. Avec une intensité qui ne faiblit pas au fil des années, les incendies de forêts ont encore défrayé la chronique. Les températures ont atteint des records. Les règles de la géopolitique continuent à être bousculées (coups d’état militaires au Niger et au Gabon). Les importantes ressources minières, pétrolières et forestières de ces pays ne leur ont jamais permis d’atteindre un vrai niveau de développement. Dans ces contextes, on relève aussi des avancées. Les Équatoriens renoncent à exploiter de nouvelles ressources pétrolières. Il faudra néanmoins trouver des recettes de remplacement. Or, les potentiels bailleurs ne se précipitent pas pour privilégier une transition écologique rapide. Malgré une opposition de plus en plus marquée entre les pro et les anti-ESG aux États-Unis, les cadres pour améliorer la transparence des entreprises se mettent en place progressivement dans le monde. Des États, comme l’Australie, semblent vouloir durcir leur position à l’égard du greenwashing. C’est dans cet environnement que les entreprises doivent faire des choix et parfois savoir prendre position.