Vérité

À deux jours de la clôture de la conférence de Charm el-Cheikh sur le climat (COP27), l’atmosphère est lourde, les tensions palpables. La défiance à l’égard des engagements pris par les États et les sociétés sur leurs émissions de GES va croissant et se généralise. Leurs chiffres censés refléter leurs rejets sont remis en cause. Ce ne sont, du reste, pas les seuls indicateurs à être contestés. Mais parions que ces querelles permettront à davantage d’acteurs d’entrer dans le débat et de disposer rapidement de données vraiment fiables. En attendant, les entreprises leaders dans leurs domaines sont ciblées et, pour certaines d’entre elles, appelées à comparaître devant les tribunaux, que ce soit sur les questions climatiques ou sur celles des droits humains. C’est souvent le prix à payer pour les chefs de file. Ces actions laisseront des traces profondes. Seule une conduite exemplaire, durable et démontrée peut, avec le temps, rétablir la réputation.