Pour améliorer leur « profil climatique », les sociétés de gestion et les grands groupes énergétiques mondiaux se départissent de leurs actifs les plus sales. Toutefois, la plupart du temps, ces actifs (champs pétroliers, centrales à charbon, etc.) ne sont pas fermés, juste vendus. Et très souvent, ils sont cédés à des entreprises de capital-investissement. Un intéressant article, paru sur le site de l’organisation à but non lucratif new-yorkaise Inside Climate News, analyse les dangers de cette tendance. Il met en particulier en garde contre une concentration de ces actifs entre les mains d’acteurs très peu transparents qui, de fait, font l’objet d’une faible surveillance de la part des acteurs de la société civile.