La COP27 approche à grands pas. Elle se déroulera du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte. Après une COP26 décevante, les attentes sont fortes et claires : aller plus vite, promouvoir des solutions concrètes et significatives, réunir les capitaux nécessaires et en donner l’accès aux pays en développement. En attendant, d’autres problématiques continuent à défrayer la chronique. Parmi elles, celle des rémunérations décentes dans la chaîne de valeur des grands groupes – dans leurs filiales, chez leurs sous-traitants, à l’égard de leurs prestataires individuels… De prime abord, le sujet n’est pas simple. Une rémunération décente dépend de nombreux facteurs (région concernée, composition de la cellule familiale…). Mais des organisations sérieuses sont penchées depuis plusieurs décennies sur la question. Et c’est peut-être aussi parce qu’elle est compliquée qu’il faut enfin s’atteler fermement au problème, en commençant par faire une cartographie précise des catégories de travailleurs impliqués qui couvre toutes les zones géographiques.