Le salaire médian des directeurs généraux des sociétés du S&P 500 qui ont publié leurs chiffres pour 2021 s’est élevé à 14,4 millions de dollars contre 13,2 millions en 2020, d’après le fournisseur de données ISS Corporate Solutions. Dans une interview accordée au Finantial Times le 13 mai 2022, Nicolai Tangen, le directeur général du fonds pétrolier norvégien, a dénoncé la « cupidité des entreprises » (« corporate greed ») qui a atteint « un niveau jamais observé auparavant » et des rémunérations excessives associées à des « performances médiocres ». Le fonds va prendre des mesures contre les cas extrêmes. Il ciblera en particulier les paquets de rémunération importants non justifiés par les performances, ceux dont le calcul est opaque ou qui ne portent pas sur une période suffisamment longue. Le fonds détient l’équivalent de 1,5 % de l’ensemble des sociétés cotées dans le monde. Il s’est, pour l’instant, concentré sur les États-Unis où se situent les salaires élevés, mais il va également se pencher sur l’Europe et le reste du monde.