L’environnement domine toujours les débats en matière de responsabilité élargie des entreprises. Les avancées sont très lentes, mais réelles : Renault a rejoint l’appel à ne pas bénéficier de l’exploitation des grands fonds marins ; l’Église philippine et la jeunesse japonaise mettent la pression sur les émetteurs de GES. Pour autant, il ne faut pas oublier les autres domaines. Planter des arbres pour résorber le carbone atmosphérique : pourquoi pas ? Mais pas n’importe comment, et pas au détriment des populations locales. Les GAFAM sont désormais dans le collimateur de plusieurs États et de nombreux autres acteurs, à propos des questions de fiscalité et de libertés (y compris syndicale). Ces groupes promeuvent-ils ou attentent-ils aux droits fondamentaux ? La diversité va continuer à monter en puissance dans les assemblées générales outre-Atlantique (en commençant par Walt Disney début mars) et s’impose peu à peu en France… Être consultant dans le secteur du développement durable, de la RSE et de l’ISR est un métier d’avenir (avec une croissance de 17 % du chiffre d’affaires annuel au cours des six prochaines années). Mais il va falloir mieux analyser les politiques et les pratiques des entreprises, comme en témoignent l’affaire des Ehpad du groupe Orpea et certains fonds « durables », qui ne sont pas si durables que cela.