La COP26 a laissé, au bas mot, un arrière-goût d’amertume et de déception. Mais fallait-il s’attendre à un autre dénouement alors que l’on entrait dans le concret ? Chacun a cherché à défendre ses intérêts tout en essayant de valider le plus petit dénominateur commun. Mais, si l’on regarde le bon côté des choses, l’accord identifie officiellement quelques-unes des principales cibles (les énergies fossiles, le charbon, le méthane, la protection et la restauration des forêts…). Le Pacte de Glasgow a également permis de révéler avec moins d’ambiguïté les intérêts particuliers et, de fait, de fixer les axes d’actions pour les acteurs engagés. Les engagements pris par certains acteurs (pays ou autres) en marge de la conférence (arrêt du financement des projets d’énergies fossiles à l’étranger par vingt-neuf pays d’ici 2022, promesse par plus de cent pays d’inverser la perte de forêts avant 2030, engagement de quarante pays à abandonner le charbon, etc.) sont aussi des socles sur lesquels il est possible de s’appuyer pour encourager les signataires à honorer leurs promesses ou à exhorter les retardataires à revoir leurs ambitions à la hausse.