L’organisation américaine Ceres a diffusé le 8 septembre 2021 un rapport dans lequel elle évalue l’exposition aux risques climatiques physiques des prêts syndiqués de vingt-huit banques américaines (2 200 milliards de dollars). Le calcul démontre que la valeur à risque annuelle moyenne pourrait approcher les 10 %. Les deux tiers du risque physique proviennent des impacts économiques indirects résultant du changement climatique, à savoir des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et une baisse de la productivité. Les inondations côtières (dues à l’élévation du niveau de la mer et à des tempêtes plus violentes) représentent la plus grande source de risque direct.