La fédération d’ONG Transport & Environment (qui a participé aux révélations du Dieselgate de Volkswagen en 2015) a publié le 16 septembre les résultats d’une analyse dans laquelle elle montre que les véhicules hybrides rechargeables (VHR) émettent en moyenne plus de deux fois et demie plus de CO2 en conditions réelles qu’en laboratoire. Ces écarts proviennent notamment de la conception de nombreux VHR qui allume automatiquement le moteur à essence ou diesel dans certaines conditions extérieures ou de conduite, d’une autonomie électrique limitée et du fait que les propriétaires ne rechargent pas leurs VHR aussi souvent qu’ils le devraient. Les VHR émettent en moyenne 117 g de CO2/km, alors que les résultats des tests officiels annoncent 44 g. Cela les rend beaucoup plus proches en termes d’émissions de carbone des voitures à essence et diesel, qui émettent respectivement 164 et 167 g de CO2/km dans les conditions réelles.