Le 15 septembre, le ministre du Changement climatique néo-zélandais James Shaw a annoncé que son pays serait le premier au monde à exiger du secteur financier qu’il rende compte des risques climatiques. Les entreprises couvertes par les exigences devront publier des informations annuelles couvrant les modalités de gouvernance, la gestion des risques et les stratégies d’atténuation des impacts du changement climatique. Si les sociétés ne sont pas en mesure de transmettre ces informations, elles devront en expliquer les raisons. Ce sont 200 organisations, comprenant également les grandes institutions financières de prévoyance et de retraite du pays, qui seront tenues de communiquer leur exposition au risque climatique. La décision, qui entrera en vigueur en 2023, doit cependant encore être adoptée par le Parlement actuellement dissous. Les élections sont prévues pour le 17 octobre.