L’indice S&P Global Clean Energy est composé de 30 sociétés du monde entier impliquées dans des activités liées aux énergies propres (production d’énergie, sociétés d’équipements et de technologies dans le domaine de l’énergie). Entre le 4 mars 2020 (date de l’effondrement des bourses mondiales) et le 24 avril, l’indice a perdu 20 % de sa valeur (contre 9 % pour le S&P 500). Puis il a entamé une remontée progressive avant d’accélérer le 26 juin, en pleine tourmente sanitaire et d’émeutes anti-raciales aux Etats-Unis. Mais cette date confirme aussi l’accélération de l’écart exprimé dans les sondages entre les chances de Joe Biden de remporter les élections américaines et celles de l’actuel locataire de la Maison Blanche (+9,5 % contre +6 % début juin). Depuis cette date, la progression de l’indice a été de 34 % (contre 12 % pour le S&P 500). Joe Biden s’est engagé à dépenser 2 000 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique, éliminer les émissions de carbone du réseau électrique d’ici à 2035 et accélérer la mise en circulation des véhicules électriques. Les investisseurs estiment que si cette politique est mise en œuvre, les entreprises intervenant dans le secteur des énergies à faible émission de carbone et celles de la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques en bénéficieront.