Elément clé de l’économie moderne, la mise en place d’une économie circulaire efficace et sûre en est encore à ses débuts, en particulier dans le secteur des déchets électriques et électroniques dont la croissance va de pair avec celle des objets connectés et de l’économie numérique. En dépit des nombreuses annonces, le contrôle des flux de déchets est insuffisant et leur traitement soulève de nombreux problèmes, notamment dans les pays en développement. Du 9 au 11 avril, sous l’égide de l’Organisation internationale du travail (OIT), s’est tenu à Genève le Forum de dialogue mondial sur le travail décent dans la gestion des déchets électriques et électroniques. Son objectif était d’adopter des points de consensus entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs, et des recommandations en vue d’une action future de l’OIT. Pour les organisations syndicales, il s’agissait de faire émerger des propositions pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs, le respect de leurs droits fondamentaux, la protection des enfants, et pour lutter contre la précarité des emplois dans une activité où le travail informel domine.