Alors que des associations de défense des droits humains et des organisations syndicales continuent avec insistance à demander à l’industrie textile d’assurer un salaire décent aux 60 millions de personnes qui travaillent dans le secteur (selon l’Organisation internationale du travail – OIT), l’usine de vêtements W&D située à Phnom Penh (Cambodge) a opté pour une solution radicale en licenciant, le 4 janvier, plus de 1 000 salariés. Les travailleurs étaient en grève depuis quelques jours pour réclamer leur prime d’ancienneté et les indemnités de départ auxquelles ils ont droit en fin de contrat de travail. Mais la direction de l’usine, appuyée par une décision du tribunal, leur a ordonné de cesser le mouvement sous peine de licenciement.