La première conférence mondiale sur la pollution de l’air et de la santé organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est tenue du 30 octobre au 1er novembre. En marge de cette conférence, deux études ont été publiées. L’une, rédigée par l’OMS, déplore qu’en 2016, dans le monde, 600 000 enfants soient décédés des suites d’infections aiguës des voies respiratoires inférieures en raison de la pollution atmosphérique. L’autre a été éditée par l’Agence européenne de l’environnement (AEE) : elle indique que les particules fines PM2,5 (issues notamment du chauffage, de la combustion de combustibles fossiles par les véhicules, des centrales thermiques et des procédés industriels) auraient été à l’origine de 422 000 décès prématurés en Europe (41 pays) en 2015. Cela étant, le nombre de décès prématurés dus à l’exposition aux particules PM2,5 en Europe a diminué de 60 % entre 1990 et 2015.