En 2015, le groupe Volkswagen avait été accusé d’avoir introduit dans ses véhicules Diesel un dispositif d’invalidation visant à abaisser les taux d’oxyde d’azote émis lors des essais moteur (Dieselgate). Cette tricherie, démontrée aux Etats-Unis, a déjà coûté quelque 30 milliards de dollars au groupe dans ce pays. Par ailleurs, en juin dernier, Volkswagen a été condamné par la justice allemande à payer 1 milliard d’euros dans cette affaire (IE n° 283). Le 10 octobre, sa filiale Audi a annoncé dans un communiqué qu’elle reconnaissait également sa responsabilité et qu’elle acceptait l’amende de 800 millions d’euros infligée par la justice allemande. L’affaire du Dieselgate n’en est pas pour autant terminée : Volkswagen fait toujours l’objet de poursuites de la part d’investisseurs qui estiment que l’entreprise leur a caché des informations cruciales au moment de la crise et réclament plus de 9 milliards d’euros au constructeur. Des actions de groupe de la part de consommateurs s’estimant trompés ont également été introduites dans plusieurs pays européens (IE n° 261).