Legal & General Investment Management (LGIM), la société de gestion de l’assureur britannique Legal & General, a étudié les politiques climatiques de 84 grandes sociétés mondiales et entretenu avec elles une intense action d’engagement pendant un an. A l’issue de cette campagne, LGIM a identifié 8 sociétés qu’elle considère comme ne fournissant pas suffisamment d’efforts pour se préparer à une économie « bas carbone ». Les sociétés visées sont : China Construction Bank (Chine), Dominion Energy (Etats-Unis), Japan Post Holding (Japon), Occidental Petroleum (Etats-Unis), Rosneft Oil (Russie), Subaru (Japon), Loblaw Companies (Canada), Sysco Corp (Etats-Unis). En conséquence, LGIM a déclaré, le 11 juin dernier, qu’elle vendrait les actions détenues par sa gamme de fonds indiciels Future World Funds (FWF). Mais surtout, elle a annoncé qu’elle avait voté contre le renouvellement du mandat des présidents des conseils de ces entreprises. Cette mesure pourrait s’avérer plus efficace que la simple cession d’actions. Du reste, LGIM, qui revendique 1 000 milliards de livres d’actifs sous gestion, conservera ses investissements dans ces sociétés à travers ses autres fonds et poursuivra son action d’engagement tout en relevant son niveau d’exigence à l’égard des entreprises.