Au mois de janvier dernier, Larry Fink, le président de la plus grande société de gestion mondiale cotée (BlackRock), énonçait les grandes lignes de la nouvelle stratégie d’engagement de son groupe (IE n° 273). Dans sa lettre, il indiquait notamment que BlackRock souhaitait que les entreprises expliquent comment leurs activités contribuaient positivement à la société. Le 14 mars, le groupe a ajouté quelques précisions à ce sujet sur son site Internet. Il énonce, en particulier, ses attentes sur plusieurs points : stratégie, objectif général et culture sur le long terme (qui favorisent, selon BlackRock, l’adhésion des collaborateurs au projet d’entreprise) ; prise en compte du risque climatique (il n’exclut pas de voter contre le renouvellement du mandat d’administrateurs ou d’apporter son soutien à des projets de résolution externes dans le cas où les réponses apportées ne seraient pas jugées satisfaisantes) ; gestion du capital humain (en particulier sur les questions se rapportant au développement des salariés, de la diversité et de l’égalité des chances, de la santé et sécurité, du respect des standards sociaux dans la chaîne d’approvisionnement) ; diversité au sein des conseils d’administration [la physionomie du conseil de BlackRock semble cependant encore comporter des marges de progrès dans ce domaine, NDLR], ; enfin, rémunération des dirigeants [il n’est toutefois pas fait référence à des éléments de rémunération liés à des critères environnementaux ou sociaux, NDLR].