En décembre 2017, l’association britannique ShareAction a publié une étude sur les réponses apportées à la question climatique par les quinze plus grandes banques européennes. Dans le classement joint à cette étude, la banque française BNP Paribas se place en première position, alors que la banque espagnole BBVA occupe la douzième place. Le 27 février dernier, BBVA a publié de nouveaux éléments concernant une évolution de sa stratégie en matière de lutte contre le changement climatique. Parmi les points annoncés, la banque a notamment indiqué qu’elle ne participerait plus au financement de mines de charbon ou de centrales à charbon (elle exclut cependant de ces mesures les projets dans les pays où la consommation d’énergie dépend à plus de 70 % des exportations). Elle a également déclaré que d’ici à 2025, elle affecterait 100 milliards de dollars au financement de projets d’énergie verte ou liés à d’autres secteurs du développement durable. Enfin, elle a dévoilé la part de ses actifs (3,4 % à fin décembre 2017) susceptibles d’être considérés comme exposés à un risque carbone (carbon-related assets). Il s’agit de la première grande banque à communiquer cette information. Selon ShareAction, BBVA a fait un grand pas en avant qui devrait la placer désormais au septième rang de l’étude. Cela étant, il reste une marge de progrès.