Devant la gravité de la montée en puissance des éléments pathogènes résistant aux antimicrobiens, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé, en octobre 2015, un système mondial de surveillance appelé GLASS (Global Antimicrobial Resistance Surveillance System). L’organisation internationale a publié le 29 janvier le premier rapport du GLASS. Les données relevées dans vingt-deux pays montrent un niveau de résistance élevé avec plus de 500 000 cas d’infections présumées observés. Dans ses préconisations, l’OMS insiste sur la nécessité d’instaurer de bons systèmes de surveillance de la pharmacorésistance et rappelle les moyens qu’elle déploie pour soutenir les pays rencontrant des difficultés pour y parvenir. Ajoutons que ce combat doit aussi être celui des laboratoires pharmaceutiques. Le 23 janvier dernier, la fondation Access to Medicine avait indiqué que les entreprises de ce secteur disposaient encore d’importantes marges de progrès pour répondre à ce défi (IE n° 273).