La plupart des pays ont inscrit dans la loi le principe d’une égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. C’est le cas de la France depuis 1972. Cela n’empêche pas les statistiques de mettre en évidence des écarts plus ou moins importants selon les pays. C’est vrai pour la France, mais aussi pour l’Islande, qui a inscrit ce droit dans sa législation depuis 1961. Selon l’OCDE, dans ce pays, l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes était de 9,9 % en 2015 (sur la base du salaire médian des hommes). Mais depuis le 1er janvier 2018, les sociétés islandaises doivent démontrer que la rémunération des femmes et des hommes est bien identique sous peine de sanctions financières. Cette égalité de traitement devra faire l’objet d’un certificat délivré sur la base de l’Equal Pay Standard (un système de management élaboré conjointement par les syndicats, le patronat et les pouvoirs publics). Ce certificat devra être renouvelé tous les trois ans. Les entreprises de plus de 250 salariés devront être conformes dès la fin de 2018. L’obligation s’étendra ensuite par palier aux autres sociétés d’ici à la fin 2021.