De nombreuses enquêtes réalisées auprès des consommateurs montrent que dans une large proportion, ces derniers sont prêts à payer plus cher pour des produits qui ne violent pas les droits humains ou ne participent pas à la destruction de l’environnement. Mais la réalité montre souvent que des produits ayant des performances éthiques médiocres continuent à très bien se vendre. De nombreux facteurs peuvent expliquer ce décalage, parmi lesquels un fonctionnement sélectif de la mémoire. Les consommateurs préfèreraient oublier les informations négatives et retenir celles faisant référence à des pratiques positives. C’est ce qu’explique Rebecca Reczek, professeur associé de marketing à l’Ohio State University (OSU), dans une étude publiée en décembre dans la revue Journal of Consumer Research.