Les Fidji, qui ont présidé la dernière COP23 (organisée récemment à Bonn), devraient voir une partie de leur géographie modifiée par l’élévation du niveau de la mer favorisée par le réchauffement climatique. Le petit Etat insulaire, dont une grande partie du territoire est pourtant bien au-dessus du niveau de la mer, a déjà délocalisé trois villages côtiers sur les hauteurs et prévoit d’en déplacer 43 autres. Mais il envisage aussi de venir en aide aux futurs migrants en provenance des autres îles du Pacifique menacées par la montée des eaux. De son côté, la Nouvelle-Zélande a indiqué, par la voix de son ministre du Changement climatique, James Shaw (nommé en octobre dernier), qu’elle étudiait la possibilité de délivrer un visa spécial pour les îliens du Pacifique réfugiés en raison du dérèglement climatique. Le ministre a expliqué que son pays souhaitait prendre en compte cette question avant qu’elle ne devienne un réel problème, et permettre aux personnes d’émigrer dans la dignité. Il prévoit d’engager des discussions formelles avec les Etats concernés à partir du début de l’an prochain.