Avec 4 400 milliards de dollars d’actifs sous gestion, Vanguard est l’une des plus importantes sociétés de gestion mondiale (en compétition avec BlackRock pour le titre de numéro un). Comme de nombreuses autres sociétés de gestion, Vanguard est sous la pression des investisseurs financiers pour adopter des positions plus radicales sur la question des dérèglements climatiques, mais jusqu’ici, la société appuyait plutôt les positions présentées par les conseils d’administration des entreprises et s’abstenait de soutenir les projets de résolution émanant de groupes d’actionnaires, ou de mener des actions d’engagement. Le 14 août dernier, la société de gestion a annoncé qu’elle avait demandé aux compagnies dont elle détient des parts d’exposer comment la question climatique pourrait affecter la conduite de leurs activités et la valeur de leurs actifs. Dans une interview accordée à l’agence Reuters, Gleen Booraem, responsable des investissements chez Vanguard, a précisé que le soutien de la société à des projets de résolution présentés par les actionnaires des entreprises n’était pas une question idéologique, mais une question économique.