Selon les calculs de l’association Global Footprint, le 2 août dernier marquait « le jour du dépassement », c’est-à-dire le jour où l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année a déjà été consommé par les humains. Bien que contestés, les calculs de l’ONG n’en montrent pas moins une avancée inexorable de cette date et rappellent à échéance régulière la nécessité de transformer en profondeur nos modes de consommation collective qui menacent les ressources et la biodiversité de la planète. On le sait. On le sait, mais met-on réellement tout en œuvre pour freiner, voire inverser cette érosion ? Si les initiatives ne manquent pas, elles donnent parfois l’impression de n’être que des gouttes d’eau dans l’océan des besoins. Dans ces circonstances, ne serait-il pas sage de faire feu de tout bois, sans calculs aléatoires, et de donner à la sobriété la place qui lui convient ?